Vexée que le juge du Tribunal Administratif ait annulé l’homologation de son PSE GTS-IS,
IBM France a déposé une requête en appel le 10 février dernier (soit 2 jours avant la date limite!).

Non contente de n’avoir pas pu licencier 59 salariés en décembre 2016, la Direction tente d’intimider les représentants du personnel qui se sont battus, avec les différents avocats, pour obtenir l’annulation de ce Plan Social injustifié économiquement et ciblant les salariés d’une seule entité alors que leur catégorie professionnelle existe dans d’autres entités.

En fait, et malgré près de 22 millions d’€ perçus en crédits d’impôts fin 2015 des contribuables français, IBM France s’en prend maintenant aux représentants du personnel, pour l’avoir empêchée de licencier à sa guise, en demandant au tribunal de les condamner, chacun, à verser 2000 € pour rembourser ses frais de justice !

Sans doute IBM France espère-t-elle ainsi les inciter à plus de « modération » en 2017, alors que de nouveaux projets de réorganisation (et sûrement de suppressions d’emplois) sont à son agenda « social ».

La CFDT dénonce avec force cette vaine tentative d’intimidation de ses élus et mandatés.

La CFDT, syndicat progressiste, a pour principe un dialogue ouvert et exigeant avec les employeurs, afin de trouver les meilleures solutions dans l’intérêt des salariés.
Mais face à cette « première », la CFDT ne peut rester inerte et recherche dès à présent avec ses propres juristes et avocats, en relation avec le CCE et les autres Organisations Syndicales d’IBM, la riposte appropriée à cette provocation.

La CFDT reste plus que jamais déterminée à défendre l’intérêt des salariés visés par ce plan.