La réponse courte est : possiblement, sur le motif d’insuffisance professionnelle.

C’est pourquoi nous vous conseillons de nous contacter à titre de précaution, pour mettre le maximum de chances afin que votre évolution professionnelle reste positive.

Notre équipe CFDT IBM est compétente pour vous conseiller dans cette situation qui n’est pas à prendre à la légère et vous aider à aborder les quatre questions essentielles :

  • Qu’est-ce qui se passe ? (le problème vient de moi ? du manager ? de la politique IBM ?
  • Où en suis-je de mon parcours professionnel, de mes capacités, envies et ambitions ?
  • Que faire tout de suite ?
  • Qu’est-ce qui pourrait arriver ? Que faire pour préserver l’avenir ?

Notre équipe est rôdée pour vous donner un conseil global et vous accompagner dans ce moment délicat, y compris si la situation évoluait vers une convocation à un entretien préalable avant licenciement. Nous sommes expérimentés y compris juridiquement avec des conseillers du salarié et conseillers prudhommaux. Nous avons également un partenariat avec des cabinets d’avocats spécialisés en droit du travail qui connaissent les pratiques d’IBM.

Nous avons récemment accompagné plusieurs salariés IBM, consultant, ingénieurs, employés et commerciaux (les commerciaux sont particulièrement visés en ce moment, avec des licenciements récents pour faute ou insuffisance professionnelle). Notre constat à ce jour est que les pratiques d’IBM se durcissent.

Nous nous efforçons d’agir en privilégiant le dialogue, la négociation, l’accord amiable, dans le respect de nos valeurs et des intérêts réciproques de l’entreprise et du salarié. À défaut l’action juridique reste un recours légitime.

Nous venons d’avoir un retour d’un commercial licencié par IBM qui a gagné aux prud’hommes, sur le motif d’absence de cause réelle et sérieuse.

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Pour information, nous avons posé des questions à la Direction d’IBM en comité d’entreprise du 28 mars 2023, les réponses de la Direction restent quelque peu évasives :

Quota letter
Q1- Combien de salariés n’ont pas signé leur « quota letter » en 2022 et début 2023 ?
La représentante de la Direction : Indique qu’elle n’a pas de données à communiquer.

Q2- Quel est l’impact pour des salariés qui ne signeraient pas leur quota letter (engagement de
résultat) ?
La représentante de la Direction : Explique que l’impact est le suivant : le collaborateur passe d’un système de rémunération variable à un
système de base. Les objectifs peuvent être revus par le manager, mais ce n’est pas obligatoire.

Q3- Le management a tardé à communiquer les objectifs et quota letter en ce début d’année pour
certains commerciaux. Comment est pris en compte le fait que les commerciaux concernés n’ont
pas toute la période prévue pour connaître et essayer d’atteindre leurs objectifs ?
La représentante de la Direction : Assure que ce retard éventuel sera bien sûr pris en compte dans l’évaluation du manager.
Un délégué du personnel remarque que si le commercial n’a pas son territoire ou sa quota letter, il n’a pas accès à son
territoire dans les outils IBM, ce qui pose problème pour le démarrage. Une proratisation avait été mise
en place pour en tenir compte.

2. Démissions et rupture de convention individuelle (reprise du mois de février)
Il y a eu 111 démissions en 2022 contre 84 en 2021 et 92 en 2020, alors qu’il y a 40% d’effectifs en moins.
Q3- Combien y a-t-il eu de ruptures de convention individuelle en 2022
(réponse de la direction : Fait état de 6 ruptures conventionnelles en 2022.

3. Salariés au PIP (plan d’améliotation des performances)
Q4- Combien de salariés sont actuellement soumis au PIP (Performance Improvement Plan — plan
d’amélioration) ?
La représentante de la Direction : Indique ne pas avoir de statistique sur le sujet à partager en CSE.

Q5- Combien de salariés ont été licenciés à la suite d’un PIP en 2022 ?
La représentante de la Direction : Renvoie les élus à l’indicateur 144 du bilan social. 7 licenciements sont dénombrés, ce qui inclut les fautes graves et les inaptitudes. Les licenciements pour cause réelle et sérieuse sont très peu nombreux.

Le délégué du personnel au comité européen (CFDT) inqique que les élus constatent qu’au niveau européen, les PIP étaient de l’ordre de 5 %, et sont maintenant de l’ordre de 15 voire de 20 %.

Q6- Combien de salariés ont été licenciés à la suite d’un PIP en 2023 ?
La représentante de la Direction : Indique qu’elle ne dispose pas des chiffres.