La branche métallurgie de la CFDT au niveau national a participé aux négociations.
Elle a signé cet accord (avec la CFE-CGC et CGT-FO) qui est une avancée pour une très grande partie des 1,6 million de salariés des entreprises de la métallurgie.
Les syndicats IBM non représentatifs dans la branche métallurgie (UNSA, CFTC) n’ont pas pu participer aux négociations qui ont duré 6 ans et n’ont naturellement pas été invités ni à signer ni à refuser de signer.
Cette nouvelle convention apporte de grandes avancées pour tous les salariés des entreprises de la métallurgie et notamment pour les IBMers :
– Un jour de congé supplémentaire pour les salariés cadre au forfait ayant plus de 1 an d’ancienneté. (article 89.2)
– Baisse des couts de la mutuelle : – 9% pour le salarié et – 5% pour le conjoint et les enfants
– Taux de remboursement des prestations médicales amélioré notamment pour les actes généralistes et spécialistes
– Amélioration de la prévoyance : augmentation des capitaux décès et rente éducation incluse (avant cela était optionnel)
– Permet enfin d’avoir une fiche emploi
Aujourd’hui, sans regretter ses actions menées depuis 6 ans qui a conclu à la signature de la Convention Collective Nationale, la CFDT déplore la façon dont la direction IBM l’utilise et la déploie. En effet, la direction ne respecte pas les procédures partenariales décrites dans cette nouvelle convention : les cotations et classes d’emplois auraient dû être définies en partenariat avec les Organisations Syndicales puis dans un dialogue entre chaque manager (ou la DRH) et le salarié concerné.
L’une des revendications de la CFDT IBM par rapport à cette convention est d’avoir des minima spécifiques supérieurs. Des minima supérieurs à ceux de la CCN avaient déjà été négociés par le passé dans un accord cadre en 1985 qui a ensuite été dénoncé par la direction.
La CFDT a toujours défendu l’employabilité des salariés ainsi que leur rémunération pendant tous les échanges possibles entre les syndicats et la direction, en particulier dans les NAO Salaires.
La CFDT continuera de se battre avec vous sur ce sujet pour avoir une cotation plus juste, en adéquation avec votre emploi réel.