Les élus ont émis un avis défavorable sur le projet économique de réorganisation des activités d’IBM France SAS et de la réduction des effectifs. IBM France est un très bon contributeur pour le groupe mais le dogme de la chasse aux coûts est imposé par notre PDG Arvind Krishna afin de maintenir les dividendes des actionnaires et garder une capacité d’achat de sociétés extérieures.
L’avis du Comité sur les conséquences sociales et environnementales est défavorable.
Ni le volume réduit des effectifs, ni les réorganisations prévues n’ont d’impact notable sur l’environnement. Nos collègues partent avant l’heure, cette politique se déconnecte de plus en plus des orientations politiques actuelles qui visent à développer le travail des seniors.
L’avenir de salariés non éligibles au PDV et occupant un poste sans avenir nous semble très préoccupant. Ce PDV et les annonces mondiales qui l’encadrent montrent que certains métiers en France ont peu d’avenir chez IBM (RH, finance, immobilier, Q2C, France Lab …). Cela correspond à ce que l’on appelle maintenant des impasses d’emploi et rien n’est fait pour reclasser ces salariés vers une autre activité.
L’avis du comité sur les mesures d’accompagnement est favorable. En effet, les départs se feront uniquement sous forme de volontariat, que ce soit en mobilité externe ou en mesures de fin de carrière. Les conditions financières négociées par les organisations syndicales représentatives sont acceptables.
Ci-joint, les motions lues lors du CSEC extraordinaire du 13/06/2024.