Une dernière réunion de « négociations » s’est tenue vendredi 7 mars.

La décision finale de la direction pour 2025 reste inacceptable et en déclin constant d’année en année :

  • 0 % d’augmentation générale
  • 1,1 % (ESP) pour les augmentations individuelles (1,6% en 2023, 1,5% en 2024)
  • 0,55 % pour les obligations légales (0,8% en 2023, 0,8% en 2024)
  • 1,2 % pour les « hors-cycle » : Promotion, augmentation à la main des BU (1,1% en 2023, 1% en 2024)

Et comme pour les années précédentes, la direction refuse de négocier, donc cette année encore :

  • Pas d’intéressement
  • Pas de prime macron
  • Pas de prime mobilité durable
  • Pas de compte épargne temps (CET)
  • Pas de grille de salaire minimum spécifique à IBM   (supérieure à celle de la métallurgie)

De plus, en France, environ 100 cadres dirigeants (“execs”) bénéficient de rémunérations et de RSU (actions gratuites) dont nous ignorons tout. Ces “execs” ne siègent pas tous au COMEX et ne décident pas de la stratégie globale.

Cette opacité alimente un sentiment d’injustice alors que l’on exige des efforts de tous.

Il est légitime que chacun sache comment sont répartis les augmentations et les RSU.

Nous exigeons que la direction joue la carte de la transparence pour garantir un traitement équitable à tous les salariés.

La CFDT demande une juste récompense du travail pour tous les salariés et pas seulement pour quelques privilégiés.

La CFDT a obtenu qu’aucune entité ne soit exclue du plan salaire et une revalorisation du budget initial des augmentations individuelles